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Poème et textes Egyptiens
Je suis celle qui possède la rame dans la barque du commandement.
La souveraine de vie,
Guide de la lumière sur les belles routes,
Je suis celle qui fixe les câbles devant les gouvernails, sur les routes de l'Occident,
Je suis la Troisième,
La souveraine de brillance,
Celle qui guide le grand qui est épuisé sur les routes des éveillés.
Je suis celle qui possède la splendeur sur les routes du ciel nuageux.
Je suis celle qui possède les vents dans l'île de la joie, Je suis celle qui possède des avirons,
Qui guide ceux qui sont dans leurs cavernes,
Je suis Hathor,
Souveraine du ciel du nord,
Qui fixe les câbles des éveillés,
Je suis une place de quiétude pour celui qui pratique la justesse.
Un bac pour ses élus,
Celle qui crée la barque pour traverser le juste."
Textes des Sarcophages IV: 177a-j et Livre de sortir au jour, chapitre 186
Belle ! Belle ! Isis par ce poème .
je viens te rendre hommage et respect
Isis , ho ,Isis ne soit pas troublée,
belle Isis aux ailes déployées
devant ce ciel étoilé
en position d inné respect
tu ouvres tes ailes parées
comme pour arrêter
devant nous , enfants nés
le mal libéré avec ses méfaits
ton autorité le stop inné
belle Isis aux ailes déployée
toi qui veille sur nous acharnée
de ton passé a ce renouveau laid
les dieux de l Egypte t ont aimée
par ta sagesse , ton amour et ta beauté
belle Isis aux ailes déployées
dans notre monde ta vie peut continuer
a voir ,observer et regarder
ce que le temps a donné aux hommes nés
leurs valeurs , leur consciences dans un destin bouché
d éducations et d êtres abandonnes
Isis ..Ho! Isis ne soit pas troublée
de ce monde aux constants insatisfaits
aux règles de vies mal gérées
tes ailes belle Isis ne seront jamais souillées
ta vie et ton âme énoncée
resteront toujours la splendeur d’un passe
a ce monde ou on t implorait et t adorait
belle Isis dans ce monde imparfait
je viens par ce poème dédicacé
te rendre amour et respects
comme au lointain temps passé
Prophétie Egyptienne
Je suis le vieil Atoum, serpent d'éternité.
Ma lumière a craché ces étoiles sans nombre,
Puis les dieux ont jailli de la profondeur sombre,
Plus nombreux que la mouche au soleil de l'été.
Ils jettent en clameurs leur importunité,
Ils m'ennuient ! La colère aux yeux de sang m'a sombre,
Je changerai leurs tours en fulgurants décombres :
Ils seront comme s'ils n'avaient jamais été.
Quant à moi, renaissant dans ma forme nouvelle,
Cette merveille d'or où l'azur se révèle,
Je ressusciterai comme l'oiseau Benou !
Sur le cadavre des Anciens, une doctrine
Sèmera, dans l'extase et la splendeur divine,
Une âme surhumaine aux peuples à genoux.
Egypte
Les sycomores bleus balancent au Zéphyre
Leur fastueux panache où nichent des ibis
Si roses qu'on dirait des jouets de rubis.
Le Sphinx les fixe avec ses regards de porphyre.
Le ciel illimité déroule son délire
Sur le sable, pareil au sommeil des zombis,
Que les cailloux de miel couvrent de clairs habits.
Mais quel fleuve lointain fait résonner sa lyre ?
C'est Lui, le Nil sacré, fils éternel des monts !
Sous les faucons d'agate et les éperviers mauves
Il s'avance, entouré du hurlement des fauves ;
Et l'ermite, que trouble un troupeau de démons,
Rêve dans sa caverne, à l'ombre des pilastres,
Aux fruits de paradis que mûrissent les astres.
Devant l'Eternité du Nil
Sur le jaune océan des sables sans rivage,
O Nil, fils du soleil ! O Nil, père des eaux !
Tu déploies lentement ta crinière sauvage
A travers les palmiers ensanglantés d'oiseaux.
Ton éternel cristal s'écoule avec emphase,
Brisé d'un crocodile aux sursauts véhéments,
La gazelle qui nage en ton clair firmament
Broute les blancs lotus, où l'étoile s'embrase.
Un transparent sorcier chaque année t'exorcise
Et transmue tes saphirs en déluge de sang.
Sur son trône de feu la pyramide assise
Jette vers ta souffrance un rêve éblouissant.
La nuit, lorsque la lune incarne ton délire,
Nephtys, déesse sombre aux ailes d'épervier,
Vient laver ses cheveux que les enfers pâlirent...
O Dieux ! L’âme des morts pullule en tes viviers !
Tes flots vertigineux s'échappent hors du nombre ;
Tu nais aux monts sacrés où les lacs bouillonnants
Déroulant leur spirale illimitée dans l'ombre,
Vont rejoindre la flamme au cœur des continents.
Les nefs qui transportaient les tendres pharaonnes
Dans l'étincellement des bijoux et des cors,
Sous la voile éclatée où les brises frissonnent,
En tes reflets d'éther vivent-elles encor ?
Immuable géant, tu vis avec dédain
Les lourds guerriers d'Assur passer sur leurs cavales !
Leurs casques foudroyés, tu les roulas soudain
O vainqueur ! par le fier fracas de tes cymbales.
Dans ton gouffre fatal sont venus s'engloutir
Les purs vautours de Perse et les louves de Rome.
Tes sycomores d'or ne cessent de gémir
Sur la pâle Byzance aux brûlants hippodromes.
Lorsque dans l'avenir le désert triomphant
Sur les ruines de l'homme étendra sa colère,
Quand Eve pleurera ses ultimes enfants
Dont les cadavres noirs fondront dans les tonnerres ;
Quand tout sera tombé, les cités et les dieux,
Les usines d'acier, les églises d'albâtre,
Quand des astres nouveaux terrifieront nos cieux
Près d'un morne soleil aux longs sanglots rougeâtres,
Empereur de la vie, tu couleras toujours
A travers l' inconnu frisson des térébinthes,
Parmi les monstres nés du mystère des jours
Dont ta voix triomphale emportera les plaintes...
livre "De l'autre Cygne à l'Un"
Des gens dansent main dans la main,
Si heureux de pouvoir chanter
Des paroles où le chagrin
A laissé place à la gaieté.
En les regardant de plus près,
On voit qu'ils sont très différents,
Hommes, femmes, noirs, jaunes, blancs,
Juifs, musulmans et que jamais
Ils ne se regardent méchamment.
Bien au contraire, en dansant,
Ils semblent tellement joyeux
Que rien ne pourrait séparer
Ces gens qui aiment chanter,
Se tenir par la main, heureux.
Texte des pyramides
Comme il est beau de voir le roi,
Le front ceint comme celui de Rê,
Vêtu de son pagne comme Hathor,
Sa plume étant comme la plume du faucon
tandis qu'il s'élève vers le ciel,
Parmi ses frères les dieux
Comme elle est belle la vision,
Comme elle est élevée la contemplation de ce dieu
Lorsqu'il monte au ciel,
Comme monte au ciel son père Atoum.
Son Bâ est au-dessus de lui,
Ses charmes magiques à son côté
Et la crainte qu'il inspire à ses pieds.
Trois vœux
Ah ! puisses-tu te hâter vers ton amie,
comme le messager du roi,
dont le maître attend avec impatience le message
qu'il désire entendre.
Pour lui, des écuries entières sont harnachées.
Pour lui, des chevaux sont maintenus au relais.
Et le char est prêt, dans lequel il se tient.
Il ne doit pas s'arrêter en route.
Lorsqu'il atteint la demeure de la bien-aimée,
son cœur se livre à la joie.
Ah ! puisses-tu venir à moi,
comme un cheval du roi,
choisi entre tous :
la gloire de l'écurie.
Il reçoit le meilleur fourrage,
son maître connaît son pied,
lorsqu'il entend le fouet,
on ne peut l'arrêter.
Le meilleur des conducteurs de char
ne peut le dépasser.
Le cœur de l'amant sait bien
qu'il n'est pas éloigné de son amie.
Extrait des chants de l'amour de l'Egypte Ancienne
LA BELLE EGYPTE
La belle Egypte au bord du Nil
Danse,
Air léger sur l’eau claire ;
La jolie fille aux reflets verts
Joue,
Cheveux gais, robe en fil.
Le noir bédouin du grand désert
Crie,
Sol torride et vent vif ;
Le garçon dur au corps massif
Court,
Œil de sang, ventre amer.
Les deux amants, flammes et miel,
Roulent,
Eclairs et tournoiements ;
Le Nil discret paisiblement
Va,
Impavide, éternel.
Poème de la tombe de Nakht
Voici les conseils au jeune homme que l'on peut lire dans la Sagesse d'Any, un texte qui date de 1500 ans avant notre ère. Cela laisse rêveur ....
Rends au double les aliments que t'a donnés ta mère, portes-la comme elle t'a porté ; tu as été pour elle une charge lourde et fatigante, mais elle ne t'a pas abandonné. Lorsqu'elle te mit au monde, durant des mois tu fus lié à elle ; ses seins furent dans ta bouche pendant 3 ans. Tandis que tu grandissais, tes excréments la répugnaient, mais son cœur n'était pas dégoûté, disant : "Que ne ferais-je encore ?"Lorsqu'elle t'envoya à l'école, alors qu'on t'apprenait à écrire, chaque jour elle veilla à ta nourriture, portant le pain et la bière de sa maison. Prends femme alors que tu es jeune encore, et à ton tour fonde une famille. Veille alors sur tes enfants et élève-les comme l'a fait ta mère. Ne fais pas en sorte qu'elle puisse te blâmer, ni élever ses mains vers Dieu, car celui-ci entendrait sa plainte !
Hymne à Aton
Tu apparais merveilleux à l'horizon du ciel
Toi ATON vivant, commencement de la vie.
Tu es grand, gracieux, brillant au-dessus de tous pays,
Comme tu es Rê, tu atteins la fin de tous,
et aucun des hommes ne connais tes voies.
Lorsqu'à l'horizon de l'Occident tu disparais,
le pays entre dans les ténèbres et semble mort.
L'obscurité devient un linceul et le silence couvre la Terre
A l'aube lorsque tu te lèves à l'horizon
par tes rayons tu chasses l'obscurité.
Arbres et plantes fleurissent
les oiseaux s'envolent de les
les poissons dans la rivière sautent devant tes bras
les poussins sortent de leur coquille pour te parler
O Dieu Unique, semblable à nul autre,
Seul, Tu as créé le monde selon ton désire
tu donnes à chaque homme le nécessaire,
Tu calcules le temps de chaque vie
et tu as créé les hommes différents
par leur nature et leur couleur de peau.
Tu as créé un Nil dans les cieux pour les étrangers
il arrose les champs, fructifie les graines,
et renouvelle le limon des montagnes
O Seigneur d'éternité !
Tes rayons allaitent chaque prairie
Tu as fait des millions de formes de toi-même
Tu es " Aton, lumière du jour " sur la Terre
Tu as rempli mon cœur en lui donnant
la connaissance de ton savoir et ta force.
Poème datant de 2100 av jc
Concernant le bonheur simple des hommes« Cela est bon, assurément, de descendre le fleuve….
Cela est bon assurément lorsque le filet est tendu et les oiseaux pris…
Cela est bon assurément quand les chemins sont fait pour la promenade.
Cela est bon assurément lorsque les mains des hommes construisent des pyramides et creusent des étangs et font pour les dieux des vergers.
Cela est bon assurément lorsque les hommes sont ivres et qu’ils boivent, le cœur heureux.
Cela est bon assurément quand les cris de joie sont dans toutes les bouches, tandis que les chefs des nomes sont là, debout, regardant les réjouissances depuis leur maisons, vêtus de lin fin, (tenant) devant eux le bâton de commandement, le cœur fier.
Cela est bon assurément lorsque les lits sont apprêtés, le chevet des grands personnages bien protégés, lorsque le besoin de chaque homme est assuré simplement par une natte à l’ombre, la porte close sur celui qui est étendu dans les buissons »
Article écrit par Myriam